Violent, au néant arraché
Tel le nouveau né enfin libéré
Du dedans au dehors, du cocon à la réalité
Celui de premier né pour pouvoir exister
Répété, sans jamais se lasser,
Tel les vagues venant s'écraser sur les rochers
D'est en ouest, D'hiver en été
Celui du soleil pour rythmer nos journées
Doux, au plaisir décuplé
Telle la caresse d'une main sur le corps de l'aimé.
De corps à corps, de la puberté à la sénilité
Celui de l'amour pour agrémenter nos années
Final, quand l'heure est arrivé
Tel le dernier souffle qui prend ce qu'il reste à donner
De la terre à la terre, du corps usé au corps décomposé
Celui de la Mort pour nous guider vers l'éternité